D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

mercredi 29 janvier 2014

Faut pas croire....

mais nous ne chômons pas....
notre intermède à terre nous permet bien de souffler dans un super confort (eau chaude et électricité à volonté), mais notre regard se porte sur notre retour sur Mr Happy...

  • stage d'urgence en milieu isolé (comprenez les premiers gestes en cas de bobo grave ou non, et loin du 1er médecin...)
  • derniers achats de pièces détachées et matériels qui nous manquaient

l'instant est grave.... n'empêche que, bilan de ces 2 jours d’Urgences en milieu isolé :
je suis mort 2 fois etouffé ou asphyxié, 1 fois avec les côtes écrasées (oeudem pulmonaire) et 4 fois pour mauvais dosage des traitements….
vivement le paradis !!! 


et nous voilà partis pour le grand Carnaval.... ou cure "minceur" car croyez-nous il fait aussi chaud dedans que d'essayer de les enfiler... et de les retirer !




lundi 13 janvier 2014

à lire sans modération, l'article de Multicoques Mag (et merci à Stephane, un autre, pour la rédaction...)

Mr Happy : vive le cata !

Mis à jour : il y a environ 2 mois
Parti pour un long voyage, l’équipage de Mr Happy, un Outremer 50, nous conte sa traversée du golfe de Gascogne. Une première traversée qui fleure déjà bon l’aventure !

"Au départ, il y eut une croisière en Corse ; puis un livre, sur le périple d'une famille sur un catamaran. Et un rêve pour s'échapper du quotidien. Il n'en faut a priori pas tellement plus pour que cette "option de vie" devienne une obsession. Bien sûr, il faut aimer les défis, la vie autonome. Mais finalement, l'élément inconnu est notre adaptation au milieu marin… parmi les marins ! Mardi 9 juillet, c’est parti, trois équipiers nous accompagnent, le point d’arrivée prévu est Muros en Espagne, après le cap Finisterre. Les prévisions annoncent du vent portant, les quarts s’organisent, nous avançons à 6-8 nœuds, la journée, le gennaker de 110 m² nous oblige à naviguer à 160° du vent, nous empannons donc régulièrement afin de ne pas trop nous ralentir. Les journées sont entrecoupées de siestes réparatrices, les nuits sont fraîches et chacun est bien content à la fois de vivre l’aventure, mais aussi de retrouver sa bannette, même si le sommeil est haché menu-menu par les bruits de la mer, les vagues qui frappent les coques ou la nacelle, le gréement qui grince, les dérives qui cognent, sans parler du cata toujours en mouvement. En fin de journée, un groupe de marsouins vient jouer avec les deux étraves du cata, en nous offrant au passage quelques sauts. Sublime, c’est aussi ça, la mer. En 24 heures, nous avons effectué 170 milles, à la moyenne de 6,75 nœuds, Mr Happy est déjà à 60 milles de la Corogne. Mais le brouillard tombe, la mer se creuse, et le vent souffle à 6 Beaufort, rafales à 7, nous nous déroutons sur la Corogne. Une fois passé le Cabo Prior, nous retrouvons des conditions de mer et de vent plus calmes. La traversée du Gascogne est terminée, nous avons parcouru sur le fond 380 milles en 50 heures, soit 7,6 nœuds de moyenne...
Le lendemain, nos équipiers bretons repartent pour 20 heures de bus ; de cinq, on se retrouve soudainement tous les deux, alors on a bullé. Bien sûr, nous profitons du cata et apprécions son confort : de par sa taille, les surventes passent sans trop nous affoler, il y a bien assez de place pour 2 (déjà pour 5, ça allait, alors…), la cuisine suffit pour élaborer de bons petits plats, l’électricité et l’eau ne manquent vraiment pas, nous avons même de l’eau chaude pour assurer les douches, matin et soir !"

Marie et Stéphane, à bord de Mr Happy