D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

vendredi 29 juillet 2016

Port Adriano ou le port version Stark

Sur les conseils du cata Neway (rencontré sur Mykonos et Samos l’an dernier) que nous retrouvons par hasard,nous quittons donc notre mouillage pour aller voir le port Adriano (à l’est de Palma de Majorque), port désigné par Stark.
Superbe navigation plein travers avec GV + gennaker par force 3 seulement mais qui m’a permis de gratter (presque) tous les bateaux devant nous sur la même route… L’ « exception » a été un Wally 70’ qui arrivait comme une balle, mais il s’est arrêté pour mouiller dans une baie.
Donc parlons du port « Stark », qui en fait un centre commercial maritime : 2 étages de restaurants, boutiques de luxe et de brookers de Yacht, avec piscine pour les clients d’un restau, parking sous-terrain, toits végétalisés, une déco et éclairages superbes, des vitraux des oeuvres de Picasso sur la jetée, qui accueille principalement des Motors Yachts (jusqu’à 120m de long !!), très peu de voiliers, et s’il y en a ce sont des bijoux de + de 20m…
Du coup l’immobilier s’est envolé et on aperçoit de très très belles maisons à travers une multitude de résidences de vacances.
Peu de photo car nous y sommes allés le soir et en contre-jour, pas top, mais vous en trouverez de belles sur internet. Les tarifs des bars sont abordables voir même surprenant de normalité pour une station balnéaire.
Le seul reproche que je ferais, c’est l’ambiance « Bobo m’as-tu-vu » qui s’en dégage; normal vu le pognon qui flotte entre les pontons, les mecs s’éclatent à faire exploser les compteurs de la station service pendant que les dames font du shopping chez Chopard, Gucci &Co, et tout le monde passe de bonnes vacances.
un très beau voilier

l'arrivée dans la baie de "Stark"






petite baie de Chacara pour notre mouillage d'Ibiza

nos voisins de mouillage

on s'amuse à monter le soi pour the First Time...
160M2 ç'est grand !
lever de soleil

petit bain du matin




samedi 23 juillet 2016

Puerto Colonia de Sant Jordi

Ahhh quelle était bonne cette nuit de sommeil, dans un lit, sans avoir à se lever tous les 1/4 d’heures !
Mais passons aux choses sérieuses : avitaillement pour le frigo, puis trouver du gaz, et du gasoil.
L’avitaillement, car depuis dimanche dernier, nous n’avions pas mouillé près d’un commerce et donc les stocks de produits frais se réduisent.
Ensuite du gaz, car depuis la Grèce, on joue avec le feu avec notre bouteille grecque presque vide (3 mois d’actif), et sur les traversées c’était « on économise le gaz,  pour le p’tit dej ! ». Ici, aux Baléares du moins, il faut faire un contrat pour acheter une grosse bouteille de butane, et attendre que le camion passe nous livrer…. sont pas malins les gaziers ! Du coup, nous nous sommes rabattus sur les petites bouteilles bleues Camping Gaz qui coutent la peau du « derch » : 47€ pour la consigne (contre 20 pour la grosse bouteille grecque) et 20€ pour 5 kilos de gaz (contre 20 et 10kilos grecques). Pour rappel, le pire a été à Syracuse où on nous demandait 100€ de consigne + 25€ de gaz.
Nous avons voulu en prendre 2 mais non, « Pas poussiblé, Senior, quou ouné ! ». Donc nous voilà tout de même sauvés de ne pas manger froid et cru !
Et pour finir, du gasoil pour mes Volvo, qui nous permettent d’avancer malgré les trous d’air, mais aussi de manoeuvrer dans les mouillages; seul soucis, le niveau à l’arrivée aux Baléares flirtait vers le zéro, et aller savoir la précision des jauges qui font du yoyo selon les vagues (remarquez, tant qu’elles dansent, c’est qu’il y en a encore…!)
Le quai de la station service est tellement petit que l’on ne peut y accéder avec Mr Happy et qu’il me faut bidonner pour remplir les 2 réservoirs: 80l chacun, ça devrait suffire pour l’instant. Ensuite, nous sommes allés mouillés un peu + loin mais la zone d’évitement est tellement réduite que je suis obligé de mouiller en plusieurs fois pour être tranquille; je n’ai plus trop le compas dans l’oeil pour les courtes distances . Ca nous change vraiment de la Grèce !


départ à 18h00 pour les Baléares

lever de lune

on s'est croisé de pas très loin

le 1er cap de notre arrivée

incident au mouillage; tellement de monde, des rafales, ça dérape...

et ça s'emmêle !



jeudi 21 juillet 2016

Pas le temps de souffler !

Initialement, nous devions rester quelques jours en Sardaigne du sud, mais à l’arrivée de notre traversée depuis la Sicile, les prévisions météos avaient changé; une fenêtre était présente mais c’était tout de suite maintenant, ou alors attendre une bonne semaine pour une nouvelle fenêtre, chose vraiment trop limite pour notre rendez-vous sur Ibiza.
Du coup, à 18h, Top départ pour 300 milles nautiques (un peu moins de 600kms)
La première nuit a été fabuleuse avec du vent (à 8-9 kts) juste ce qu’il faut pour bien avancer avec le gennaker et sur une mer plate, le pied !
la journée du mercredi, Miss Pétole nous rendu visite.
la nuit de mercredi à jeudi, le vent est bien revenu un peu plus tard en soirée mais toujours aussi bon, avec parfois quelques ratées; nous étions avec 10-12 kts de vent quand d’un coup, comme une bulle de « sans vent » pendant 3/4 d’heure. Là, on se prend un peu la tête car on ne comprend pas…. puis le vent revient et nous continuons notre route. 
Jeudi a été mi-figue mi-raisin avec quelques passages ventés et pas mal avec calmes. Pas de pêche sur ce coup car nous mangeons du thon midi et soir avec le dernier pêché, donc nous commençons à nous en lasser un peu !
Au bout de 45h pour effectuer les 287 milles nautiques, nous arrivions au sud de Majorque, et là nous redécouvrons les mouillages bondés de juillet et aout… Vraiment (trop) beaucoup de monde par rapport à la Grèce ou Sicile-Sardaigne.
A présent nous avons le droit à nous poser un peu…. et récupérer le sommeil en retard depuis dimanche dernier.
lever de lune


lundi 18 juillet 2016

Traversée Sicile-Sardaigne

2h du mat, nous nous préparons pour 2 jours de navigation, nous levons l’ancre dans la foulée et cap au 270° afin de sortir au plus vite de la zone des filets des pêcheurs que l’on a du mal à distinguer dans le noir. Puis la GV est hissée, le vent monte petit à petit et le solent est déroulé.
Le vent (15-20knts) est encore bien nord-ouest, du coup ce sera 260° histoire de ne pas se faire chahuter par les vagues; 2 jours de vent à 60-70km/h, pas de doute, les belles vagues de 2m dans une mer courte sont bien là.
Puis le vent adonne un poil et on peut accrocher un 270°; le cap est bon mais un bon courant de +d’1 noeuds nous fait dériver direct sur la Tunisie, donc on sert à 35° du vent apparent pour éviter une trop grande dérive. Le cata marche pas trop mal (5,5-5,7Knts) malgré les vagues qui plantent les étraves.
A 4h je prends un ris dans la GV, le vent a forcit un peu, et ça tapait un peu trop pour un début de nuit en aveugle.
Et petit à petit, les fonds descendent enfin et le courant perd de sa puissance, ouf !
8h, je remets toute la toile de la GV, 13kts de vent réel, 6kts de vitesse GPS (7 au loch). Une tortue passe pas loin.
11H,on enroule le solent afin de dérouler le gennaker dans 9 kts de vent réel (13 apparent), vitesse de Pépère Happy 6kts à 60°réel (40° apparent)
à midi, nous avions déjà effectuer 60nm en 10h, pas mal vu la mer, le vent et l’angle du vent.
Mais à 14h, Bonjour Miss pétole ! mais c’est surtout que nous sommes suivit : par un BIG THON XXL; un engin de + d’1,5m (peut être 1,60 ou 1,70) qui nous a suivit pendant X heures.
Vous allez me dire : t’as mis la ligne ?
Même pas : au début nous avons eu un doute; dauphin ? non, il ne sort pas respirer…
Requin ? on espère que non, hier soir on a regardé un film sur le cachalot blanc qui a détruit un ancien baleinier, histoire qui a donné ensuite Moby Dick…. donc là nous n’avons pas trop rigolé… nous n’aurions pas du choisir ce film!
Du coup, quelques images avec la GoPro pour tenter d’identifier la « chose suiveuse », et je pense plutôt à un thon, bien trop gros pour notre frigo et ma ligne….
La nuit s’est passée avec Miss Pétole, mais au petit matin un banc de dauphins est venu jouer avec nos étraves, toujours sympa à voir…
Puis un confrère à Mister Big Thon XXL est venu mordre à la ligne… heureusement bien plus petit celui-ci; 80cm pour 9 kilos…. on s’améliore !
Et 33 heures plus tard nous mouillons à Capo di Pula, au sud ouest de la baie de Cagliari


ya du vent, et de la poussière

coucou...


cap à l'ouest

visite du matin

notre gros thon suiveur...


et celui qui n'a pas eu de chance ce matin





vendredi 15 juillet 2016

Photos... et la côte Sud de la Sicile

Syracuse....










le Palinuro


La côte Sud de la Sicile
Comme déjà écrit précédemment, pas top top…. et plutôt longuet; sur 3 jours de navigation, 2 aux moteurs, merci Miss Pétole !
Donc de longues journées, à esquiver pas mal de filets de pêche, de chalutiers et à attendre que les heures passent….
Ah si, j’ai pêché une mouette qui avait confondu mon leurre avec son prochain déjeuner; heureusement elle n’était qu’emmêlée dans le fil de traine et n’avait pas englouti l’hameçon. Nous avons lui rendu sa liberté après une dizaine de minutes de patience.
Le 1er soir nous avons pu trouvé une petite baie pour nous abriter de la houle d’ouest, mais les soirs suivant, il nous fallait nous mouiller dans les avants ports dispo : Licata et Mazara del Vallo (qui sont + des ports de pêche que des ports industriels) sont d’ailleurs les seuls intérêts sur cette côte.
Donc si vous devez choisir une route, et après avoir fait les 2, je vous conseille la côte nord !
Nous patientons donc à présent à Mazara del Vallo, car un bon coup de nord ouest est attendu pour vendredi et samedi. Ensuite traversée vers le sud Sardaigne puis Ibiza dans la foulée (si le temps le permet) et récupérer une nouvelle équipière.
Depuis le début de cette saison, nous avons déjà parcouru + de 1000 nm (près de 2000 kms), et ce n’est pas finit car nous visons Rabat au Maroc pour la mi-septembre….
bon, on vous laisse, nous devons honorer une invitation à un apéro sur Cape Diem de Micheline et Christian, nos voisins de mouillage….

plateformes ...

et ports industriels...



armada de chaluts

Marzala








on trouvait celle-ci bizarre de loin, voilà pourquoi !
elle est en réfection .