D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

dimanche 25 février 2018

Coucou, c'est nous !

Et oui, déjà 15 jours sans de nos nouvelles, c’est rarissime !
Faut dire tout de même que nous sommes allés dans des contrées dépourvues de tout : les îles du Belize.

Donc après avoir fait notre sortie du Guatemala, nous voilà faire route vers le nord, toujours sous un ciel menaçant, pour entrer au Belize moyennant 3 h 30 de paperasseries administratives, faut dire aussi que le wifi gratis pour les officiels les perturbent un peu avec leur compte FaceBook qui n’arrêtent pas de se manifester ….
Ensuite une baie bien abritée dans la mangrove, une île « touristique » avec de succulents cocktails pour l’apéro et un beau couché de soleil, d’autres mouillages perdus, une sortie administrative du pays digne d’un sketch où il nous a fallu mouiller 2 fois et en + payer 25$US pour laisser notre annexe au seul ponton entier le l’hôtel du coin !
Bref nous repartions 3 heures après pour une dernière île avant notre traversée vers Cuba.

Et quelle traversée ! La fenêtre s’annonçait pas mauvaise avec un vent d’Est entre 12 et 16 noeuds, en réalité pointes à 28-30noeuds et plutôt Nord-Est, creux de + de 2,50m qui faisait décoller Mr Happy et nous faisaient valser à chacun de nos déplacements ….. Et tout ça pendant 3 jours et demi, et 450nm.

Le cata c’est bien, au portant c’est nettement mieux ! (et je le dis bien fort!!)

Ensuite, ça a été « à la recherche d’un port international », c’est à dire un port nous permettant de rencontrer des officiels (immigration, douanes…) afin de pouvoir naviguer dans les eaux turquoises de Cuba sans être des clandestins , et là, et bien faut les chercher les ports dans la vraie vie car sur le guide, celui de l’île de la Juventude n’est plus opérationnel. Donc pendant 3 jours nous naviguons en louvoyant contre les vents un peu en illégalité avant de faire notre « vraie » entrée sur Cayo Largo.
Nous y apprenons que dorénavant même le mouillage est payant; toujours  étonnant de voir ce double visage de cet état Cubain à la fois  avide d’inviter les touristes sur ses terres et tellement rigide administrativement, une volonté de pousser un peu à l’auto-entreprenariat, et ce laisser-faire de la population peut être lasse de ces carcans officiels.

Nous reprenons la route vers l’est, toujours avec des vents contraires, avec souvent la visite de dauphins et de la Guarda le soir pour nous réclamer le « despacho » et nous le remettre le lendemain (souvent en retard sur l’horaire définit) afin de pouvoir naviguer vers notre prochaine escale.

D’escales en escales, Santiago, étant notre port de sortie officielle, qui nécessite tout de même une bonne heure (parce que tous notre fiche informatique est mal remplie…), nous en profitons pour une virée en ville afin de nous réapprovisionner en produits frais; faut dire que la cambuse est assez pauvre depuis le Guatemala, 1 mois déjà !

Nous prenons un taxi, faute de bateau-bus, et au bout de 10 minutes, vlàtipas que Noël notre chauffeur nous fait le coup de la panne d’essence ! Bien emmerdé sur ce coup, mais dépanné en 1/4 d’heure, notre taxi se rachète en nous trouvant un DAB approvisionné (distributeurs de cash) à travers toute la ville. Puis il nous emmène au marché couvert en train de tirer le rideau de fer, et où on paye en monnaie Cubaine, c’est à dire pour rien, un plein sac de légumes et fruits pour moins de 10€!

Nous en profitons pour, enfin, nous connecter; Quel pied, nous salivons d’avance !
.130 mails mais 3 importants
.Plein de messages Facebook, avec une superbe photo de la nouvelle coupe de notre grande, et un anniversaire à souhaiter à une Nathalie deTao.
.un visu sur votre actualité en France, rien de nouveau, toujours les mêmes sujets « médiatiques » identiques depuis des lustres, les vrais sujets de fonds toujours absents.
.un coup d’oeil sur Twitter sur lequel j’étais accroché comme une tique quand j’étais à terre, toujours les mêmes, mais ça fait plaisir tout de même d’avoir l’actualité des coursiers des mers…

Donc finalement, en une heure, j’ai écrémé ce que je faisais sur un mois, 4 heures par jour ! comme quoi…. vive la dématérialisation et la déconnexion.

Les Cubains sont toujours aussi accueillants et extravertis, engageant la conversation pour rien, simplement heureux de pouvoir discuter avec le touriste et raconter leur vie. 

Pendant le retour en taxi, toujours avec notre Noël préféré, mais sans panne ce coup-ci, ce dernier nous explique que sa fille et son gendre sont en Belgique dans une université en tant que chercheurs et professeurs (des grosses têtes apparemment), qu’ils reviennent tous les ans et demi, mais lui ne sait pas quand il pourra aller leur rendre visite en « touriste », faute d’autorisation de sortie. Ce sont dans ces moments là que l’on se rend compte de la chance qu’on a, nous, français et européens, à pouvoir vaquer d’un pays européens à l’autre sans montrer le moindre pédigrée. Allez vous plaindre après un contrôle de routine ! D’un autre côté, nous n’avons à subir des contrôles en mer avec un navire officiel des douanes uniquement qu’en Europe (Portugal, Espagne, Corse et Italie!). Noël nous  arrête à un dépôt de mini-pains (style pains pour hamburger un peu sucré), ce soir c’est fête !

Le lendemain sera révision générale de Mr Happy car le pauvre, le près ne lui va pas trop; tableau électrique à réviser (certaines connexions ont du jeu), et d’autres problèmes mineurs qui doivent être revus avant qu’ils n’empirent…. Mais la structure tient le choc ! Ouf ….

le plus beau des catas !


mouillage pour les formalités d'entrée au Belize

Madgic, cata copain

bien le Bonjour !





une Star d'Happywood



un Resort dans le gris



Take Care !


Elle commence par prendre la barre puis petit à petit....

Port de la Juventud, interdit aux touristes

du bleu, des bleus....



50$ Belize, soit 25 US, pour notre annexe....
ça me chauffe encore les oreilles....





jeudi 1 février 2018

A la recherche des fuites …



28 janvier, 14h, largage des amarres ! Et sous un grand soleil !!
200m plus loin, vlà une bonne averse… Heureusement le soleil revient vite et nous faisons route vers notre 1er mouillage de la saison à zigzaguer entre casiers, pêcheurs, lanchas et troncs d’arbres…
Tout de suite je m’aperçois d’un « léger » problème; la barre du bateau refuse d’aller vers la droite. Une visite dans les cales moteurs avec un réglage de l’hydraulique des safrans et Ouf, ça devrait être résolu.
Nous devons patienter jusqu’au mercredi avant de sortir du Rio Dulce car un bon coup de vent se prépare; pas la peine d’aller au casse-pipe d’entrée de jeu…
D’autres bateaux nous rejoignent au mouillage « Buena Vista » très tranquille, et vu le temps, averses continues mais variables en intensité (la Bretagne est un désert en comparaison), nous nous mettons à la recherche de nos fuites d’eau (par le dessus) respectives; un bateau, quel qu’il soit, se doit être étanche par le dessous mais pas forcément par le dessus ! Magic a fuite inexplicable et nous ce sont les hublots du roof qui gouttent. Du coup, ce temps quasi aquatique nous permet d’essayer d’identifier les problèmes.
Du jamais vu ici un mois de janvier aussi humide, car dans les stats, c’est 2 jours de pluies, et nous en sommes à 2 journées sèches…. Nous avions rencontrés des plaisanciers qui souhaitaient repeindre leur bateau ces jours, et bien bon courage !!
Bref, certaines fuites sont identifiées, d’autres non : encore des choses à rajouter sur La Liste !

jeudi 1er février, nous quitterons le Guatemala...

l'état des amarres noircies par l'humidité

la "main au panier"


passagères sous la pluie


Heu-reux !



direction l'école à 7h du mat