Mr Happy : vive le cata !
Parti pour un long voyage, l’équipage de Mr Happy, un Outremer 50, nous conte sa traversée du golfe de Gascogne. Une première traversée qui fleure déjà bon l’aventure !
"Au départ, il y eut une croisière en Corse ; puis un livre, sur le périple d'une famille sur un catamaran. Et un rêve pour s'échapper du quotidien. Il n'en faut a priori pas tellement plus pour que cette "option de vie" devienne une obsession. Bien sûr, il faut aimer les défis, la vie autonome. Mais finalement, l'élément inconnu est notre adaptation au milieu marin… parmi les marins ! Mardi 9 juillet, c’est parti, trois équipiers nous accompagnent, le point d’arrivée prévu est Muros en Espagne, après le cap Finisterre. Les prévisions annoncent du vent portant, les quarts s’organisent, nous avançons à 6-8 nœuds, la journée, le gennaker de 110 m² nous oblige à naviguer à 160° du vent, nous empannons donc régulièrement afin de ne pas trop nous ralentir. Les journées sont entrecoupées de siestes réparatrices, les nuits sont fraîches et chacun est bien content à la fois de vivre l’aventure, mais aussi de retrouver sa bannette, même si le sommeil est haché menu-menu par les bruits de la mer, les vagues qui frappent les coques ou la nacelle, le gréement qui grince, les dérives qui cognent, sans parler du cata toujours en mouvement. En fin de journée, un groupe de marsouins vient jouer avec les deux étraves du cata, en nous offrant au passage quelques sauts. Sublime, c’est aussi ça, la mer. En 24 heures, nous avons effectué 170 milles, à la moyenne de 6,75 nœuds, Mr Happy est déjà à 60 milles de la Corogne. Mais le brouillard tombe, la mer se creuse, et le vent souffle à 6 Beaufort, rafales à 7, nous nous déroutons sur la Corogne. Une fois passé le Cabo Prior, nous retrouvons des conditions de mer et de vent plus calmes. La traversée du Gascogne est terminée, nous avons parcouru sur le fond 380 milles en 50 heures, soit 7,6 nœuds de moyenne...
Le lendemain, nos équipiers bretons repartent pour 20 heures de bus ; de cinq, on se retrouve soudainement tous les deux, alors on a bullé. Bien sûr, nous profitons du cata et apprécions son confort : de par sa taille, les surventes passent sans trop nous affoler, il y a bien assez de place pour 2 (déjà pour 5, ça allait, alors…), la cuisine suffit pour élaborer de bons petits plats, l’électricité et l’eau ne manquent vraiment pas, nous avons même de l’eau chaude pour assurer les douches, matin et soir !"
Marie et Stéphane, à bord de Mr Happy
"Au départ, il y eut une croisière en Corse ; puis un livre, sur le périple d'une famille sur un catamaran. Et un rêve pour s'échapper du quotidien. Il n'en faut a priori pas tellement plus pour que cette "option de vie" devienne une obsession. Bien sûr, il faut aimer les défis, la vie autonome. Mais finalement, l'élément inconnu est notre adaptation au milieu marin… parmi les marins ! Mardi 9 juillet, c’est parti, trois équipiers nous accompagnent, le point d’arrivée prévu est Muros en Espagne, après le cap Finisterre. Les prévisions annoncent du vent portant, les quarts s’organisent, nous avançons à 6-8 nœuds, la journée, le gennaker de 110 m² nous oblige à naviguer à 160° du vent, nous empannons donc régulièrement afin de ne pas trop nous ralentir. Les journées sont entrecoupées de siestes réparatrices, les nuits sont fraîches et chacun est bien content à la fois de vivre l’aventure, mais aussi de retrouver sa bannette, même si le sommeil est haché menu-menu par les bruits de la mer, les vagues qui frappent les coques ou la nacelle, le gréement qui grince, les dérives qui cognent, sans parler du cata toujours en mouvement. En fin de journée, un groupe de marsouins vient jouer avec les deux étraves du cata, en nous offrant au passage quelques sauts. Sublime, c’est aussi ça, la mer. En 24 heures, nous avons effectué 170 milles, à la moyenne de 6,75 nœuds, Mr Happy est déjà à 60 milles de la Corogne. Mais le brouillard tombe, la mer se creuse, et le vent souffle à 6 Beaufort, rafales à 7, nous nous déroutons sur la Corogne. Une fois passé le Cabo Prior, nous retrouvons des conditions de mer et de vent plus calmes. La traversée du Gascogne est terminée, nous avons parcouru sur le fond 380 milles en 50 heures, soit 7,6 nœuds de moyenne...
Le lendemain, nos équipiers bretons repartent pour 20 heures de bus ; de cinq, on se retrouve soudainement tous les deux, alors on a bullé. Bien sûr, nous profitons du cata et apprécions son confort : de par sa taille, les surventes passent sans trop nous affoler, il y a bien assez de place pour 2 (déjà pour 5, ça allait, alors…), la cuisine suffit pour élaborer de bons petits plats, l’électricité et l’eau ne manquent vraiment pas, nous avons même de l’eau chaude pour assurer les douches, matin et soir !"
Marie et Stéphane, à bord de Mr Happy
De bon souvenirs et une excellente expérience du Gascogne
RépondreSupprimerParfois calme, parfois fâché....
Steph