Vendredi 9h30, notre chauffeuse Emeline « Blablacar » passe nous prendre directement devant chez nous, sympa de sa part car nous avons 60kg de bagages… Elle aussi va à l’aéroport, ce qui nous permet d’être dans les temps pour le 1er vol direction Barcelone où nous n’aurons que 20 minutes de retard, et vu qu’il nous faut attendre 7h30 avant notre 2ème vol pour Alicante, y a de la marge !
A 21h45, notre vol est bien affiché porte 12.
A 22h15, changement de porte, à la 10 cette fois; pour un départ à 22h30 c’est cuit, car il faut compter une bonne 20taine de minutes entre l’embarquement et la direction de la piste.
20 minutes après, un message nous informant que suite à « je ne sais pas quoi » (impossible de comprendre l’anglais de l’hôtesse espagnole …) nous aurons un certain retard.
Bref, pour un vol de 52 minutes, nous aurons au final un retard de près de 3h. Les vols des autres compagnies atterrissaient et décollaient, eux !
Ah oui, la compagnie = Vueling et ce n’est pas une première; déjà à l’aller, il y avait des problèmes d’organisation et de retards (1h).
Ensuite, notre 2ème Mission Impossible a été de trouver un taxi, et qui accepte de nous emmener à 115 kms d’Alicante à 3h du matin. Nous étions environs une 20taine de passagers (du même et unique vol arrivant à cette heure), les boites de location de voiture refusant de louer sans réservation ou en « one way »… donc une 20taine à patienter qu’un taxi veulent bien venir à l’aéroport.
Heureusement au bout de 20 minutes, un 1er taxi arriva et communiqua à ses collègues qu’il fallait se mettre au boulot.
Nous sommes enfin arrivés à bord à 4h45 (le taxi se prenait pour Super Mario) pour une petite nuit.
Petite nuit donc car le lendemain, on avait du boulot : défaire les sacs pour Marie, et pour moi vérifier que les batteries soient bien chargées, pas d’entrée d’eau, puis rincer sommairement le cata couvert de poussières et d’écorces de palmiers; ces derniers venaient d’être débarrassés de leur vieilles pousses, du coup les copeaux et sciures ont laissé un peu de leur tanin sur la coque.
Marie a donc du boulot pendant que je m’attaque à désarmer la bôme tordue. Le plus difficile étant de faire sauter les anciens rivets de 6mm des embouts à chaque extrémités.
Ensuite, une demi-journée à prendre des côtes et repères pour et replacer tous ces embouts, pontets et supports de grand-voile …
Puis une demi-journée avec ma super riveteuse à bras, une Facom, seuls les rivets 6,4mm (en inox) ont été « difficile », ce qui aurait été impossible avec une pince à rivets conventionnelle.
Le dimanche soir, nous étions prêts à la remettre en place, bien fourbus mais satisfaits !
A noter que notre "chantier" nous a fait rencontrer pas mal de monde, des voiliers de passages mais aussi les plaisanciers du coin, nous demandant ce qui était arrivé.
A noter que notre "chantier" nous a fait rencontrer pas mal de monde, des voiliers de passages mais aussi les plaisanciers du coin, nous demandant ce qui était arrivé.
Nous avons à présent la semaine pour installer les nouveaux panneaux solaires, peaufiner les bricoles, et préparer le cata pour de + grandes navigations…
après,
bientôt refixée.
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