Après plus d’un mois passé kiter sur Union, place aux affaires sérieuses : 10 jours de quarantaine tout seul au milieu de la mangrove de l’île de Carriacou avant la mise à terre du cata au chantier local… Une semaine pour préparer Pépère à son estivage tardif (fin aout au lieu de fin mai), avec un doute sur la date du retour à bord.
Changement d’île, donc changement de chantier, sans rentrer dans les détails je préfère Trinidad, mais à virus exceptionnel, le choix est réduit !
Bref….
Le retour en métropole a été non pas compliqué mais original; tout d’abord ne peser que 90 kilos bonhomme et bagages compris (vous comprendrez plus tard pourquoi…), ensuite direction l’aérodrome de Carriacou, avec une équipe de douaniers-sécurité (7 personnes pour 3 passagers !) toute entière rien que pour nous de toute la journée. Un gars de la sécurité a même emprunté la guitare d’un de mes voisins-passagers pour nous jouer une très belle version acoustique d’Hotel California d’Eagles ! Une prise rapide de notre température, les formalités administratives réalisées , nous voilà en direction de notre « taxi » pour la Martinique : Martin le pilote vient d’Union avec son petit coucou et nous emmènera à bon port, en passant au-dessus des lagons dans lesquels nous mouillons habituellement et des îles que nous avons déjà visité, superbe spectacle !
Arrivés à Fort de France, nous nous attendions à une batterie de problèmes vu que nous arrivons par nos propres moyens d’une île hors de France et d’Europe, mais rien ! Pas même un contrôle de nos passeports, douane, médical ou autre !!
Une navette de l’aéroport nous attendait même en VIP pour nous faire parcourir les 500m entre l’aérodrome et l’aéroport international .
Ensuite, la partie masquée du retour : vol de 8h30 pour Paris, un taxi pour la gare de lyon, 1h40 de TGV et une belle entrecôte-frites-salade-rosé pour le déjeuner avec ma petite Marie….
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