Monde parralèle, pétole et activité physique

Avant de quitter Katapola, une petite taverna nous était recommandée par un guide, Le Karamel Café; nous étions déjà passé pour le déjeuner à notre retour de la visite du monastère mais c’était fermé, pour ouvrir finalement sur les coups de 14h.

Du coup, nous avions repoussé pour le Saturday’s Dinner. Autant vous dire de suite que nous n’avons pas été déçu, seuls sur la petite terrasse au bord de l’eau, avec le restant d’une mouette morte sur la plage pour planter le décor, quand nous avons vu la patronne un peu à l’ouest, arriver toute étonnée que l’on veuille manger, du coup, ça a du la perturber car en guise de nettoyer la table où restait encore des traces du repas précèdent, un coup sur la table avec les mains et hop « ça vous suffit ? »

Ensuite, pas trop le choix entre Tazziki, Fava (purée de fèves), ragout de porc au poivrons avec du riz, ou encore ragout de porc avec purée de patates… le temps de réfléchir, « ah non, y a plus de Fava ! »

Soit , donc 1 Tazziki et 1 ragout avec ris et un avec avec pommes de terre…

Pour le vin, top !  nous avions le choix Blanc rosé ou rouge = Rosé ! 

Les plats sont bien arrivés, c’était bon sans plus, très (trop) poivré pour Marie, le guide nous vantait « la subtilité des saveurs »…. je cherche encore….

Arrive le temps du dessert, où là encore une fois, pas trop le choix, c’est gâteau au chocolat !

Là, je vous laisse découvrir « l’émietté du gâteau au chocolat », ni plus ni moins qu’une ganache , et une assiette pour 2 ! 

Pour finir l’addition, un poil au dessus de notre moyenne, mais c’est vrai, c’était sur une île (comme 99% de nos tarvernas), un samedi soir, sans réservation (comme 100%de nos habitudes), dans un restau français (le seul pour l’instant), avec une patronne qui avait l’air de revenir de la lune ou d’une autre planète….

Bon, tout du long, nous avons bien rit, et émis toute les hypothèses possibles quant à la cause de l’état de la patrone….

Le lendemain, direction l’ouest d’Amorgos sous voiles pleines pour voir une épave de cargo finalement sans trop d'intérêt, du coup, on a profité du tout petit air pour rejoindre Schinousa (ou Skinousia) avec pendant tout le trajet et plusieurs fois, la mise en place soit du foc soit du gennaker, le vent changeant souvent sous les îles….

Amorgos, l'île du Grand Bleu

Et oui, le film de Luc Besson "Le grand bleu" a marqué cette île car certaines scènes connues ont été tournées sur Amorgos; donc taverna "Le grand bleu", centre de plongée "Le grand bleu", pas vue encore l'épicerie mais sans doute existe -t-elle aussi ?

Toujours étant, sur ce bout de caillou sec et désertique, la Chora et le monastère sont à voir. 

fin de journée, les lumières s'allument...

et les étraves sont déjà dans le bon sens

la baie de Katapola vue de haut

(on aperçoit Péperre Happy au mouillage)

le monastère accroché

et une des plages du film

oui ça grimpe un poil...

rue principale de la Chora, il y a foule !

Cap à l’Ouest !

Après avoir bien attendu une fenêtre idéale de nord, nous nous sommes rabattus sur du nord-ouest prévu avec 15-20 knts; un départ à 8h avec 15-18 knts, le vent est monté à + de 25, d’où la nécessité de prendre un 2ème ris…. Puis de l’enlever, puis de reprendre la GV à 100% pour enfin reprendre un ris et finir avec ce même ris et un vent portant à 8knts à 13Nm de l’arrivée.

Bref, les 45 premiers Nm ont défilés tambours battants entre 6 et 10 knts, au près à 60-80° du vent, et là c’était pas mal…

Du coup, sur la fin, pas trop envie de renvoyer la GV pleine, et (vaine) tentative de pêche.

Ah oui, j’oubliais notre destination : Amorgos.

L’an dernier, nous y étions passés et mouillés dans une baie sans trop d’intérêt qui nous avait enlever l’envie de découvrir l’île. Pas mal d’amis nous avait tout de même conseillé de mouiller dans la baie du port et de visiter la Chora et le monastère. Du coup, nous y sommes et effectivement, Katapola à l’air

sympa, donc merci les amis !

entre 8 et 10 noeuds.... sympa non ?

la baie de Katapola

Retrouvailles, Tavernas & coups de vent

Ceci résume à peu près le grand WE que nous avons passé entre la baie de Blefouti (ou encore Plakouti selon les cartos) et l’île d’Arkhangelos, ses 2 bonnes tavernas, en compagnie de nos amis de Yaka, et des amis à Yaka avec les équipages de Zanax (Drôle de nom pour un nouveau Outremer 45’, peut être remboursé par la sécu…) et Filaho.

Côté coups de vent, avec un « s », d’abord un bon coup de sud d’une journée, puis le surlendemain son confrère nordiste était là pour se rappeler à notre bon souvenir. En fonction du vent et selon les prévisions, nous changions de mouillage; le Dimanche soir début du vent du nord, nous étions les 4 bateaux (dont 3 magnifiques catas ;-)) quasi seuls (un petit mono est venus se greffer dans notre paradis) à mouiller à Arkhangelos, avantage du début de saison.

Donc dîner à l’auberge tous ensembles, puis une nuit que seuls les marins peuvent connaître parfois; au début vent de nord-ouest en rafales moyenne de 15-20knts, rafales à 25 mais plan d’eau lisse (mouillage à 30m de la côte avec 60m de chaine, prévisions 6-7 Bft), nickel… dans la nuit, le vent passe au nord de 5 à 15-18nds, mais la colline crée des turbulences qui disperse la file indienne des bateaux, pas un se retrouve dans le même sens, et à 2H 30 du matin, nous sommes trop proches de notre voisin de bâbord, lui doit avoir sa chaine qui passe vers un rocher et l’empêche de se tendre normalement. Du coup, je reprend de la chaine après avoir galérer pour démêler la patte d’oie entortillée autour de la chaine; Faut dire que c’est truffé de patates de petits rochers, l’achaine rague dessus en se tournant et enroule la patte d’oie.

Je reprends 10m de chaine et pense que ça va mieux se passer, mais c’était sans compter le Nord-Est qui se pointe et se renforce. Celui-çi arrive par acoups et toujours avec les effets de notre « abris » la colline, nous fait dériver vers la côte, et du coup je surveille avec un regard sur le sondeur régulièrement, tout ça jusqu’à 6h du mat quand je vois que l’on se stabilise autour des 3,50m.

Yaka lui s’est réveillé avec 1,70m sous les safrans, un peu + chaud !

Le vent continue à monter en rafales et à 8h30, on décide de se diriger vers Lakki, où il y aura toujours du vent mais moins et surtout une bonne vase de port bien « amoureuse ». 

Au moment de sortir l’ancre, la casquette de Marie prend l’air dans une bonne rafale; je relâche de la chaine, on recule un peu, suffisamment pour récupérer la casquette nageuse, non mais !

Ensuite, avec 35knts dans le dos et un mouchoir de foc, nous arrivions à Lakki; La sieste sera bonne je pense !

Zanax, le nouveau 45' Outremer

Yaka au moment de la sortie du mouillage

« Ca va mieux ! »

Ce n’est pas moi qui le dit, mais là tout de suite, je le pense vraiment;  notre moteur tribord nous est bien revenu en une seule pièce, et pour l’instant, ne fuit d’aucun liquide… !

Par contre, chez vous les français en France, à priori, c’est toujours la pagaille, pour ne pas dire autres grossièretés.

Alors pour vous remonter le moral, la photo de notre mouillage du jour…Blefouti Bay

une petite carte pour mieux se repérer

Good news,

 aujourd’hui jeudi 19 mai, bonne nouvelle : notre joint moteur tant attendu est arrivé et en ce moment même, le moteur reprend sa place dans sa cale moteur…. #FingerCross !

un sacré podium

celui-là, faudrait pas qu'il croise un cuirasser US.......

Petite ballade et surprise dans le sud de Leros

Sur les conseils de nos amis d’Alayat Too, nous sommes allés faire un tour vers Xerokampos  une baie tout au sud de l’île pour découvrir une bergerie avec d’anciennes peintures et illustrations d’un célèbre artiste allemand, parait il, caché dans cette bergerie pendant la seconde guerre mondiale, et qui sans nouvelle de la fin de guerre, est resté plus longtemps que nécessaire…. 

Pour trouver cette bergerie, il faut crapahuter dans les hauteurs sèches et rocheuses de la pointe sud-est, tantôt avec la vue de la belle baie de Xerokampos, tantôt avec celle de la côte turque que l’on distingue au loin dans la brume de mer. Ensuite, on arrive au bout d’un chemin avec une bergerie, et une bonne 30taine de chèvres à l’extérieur. A l’intérieur, plusieurs pièces et + d’une 50taine de chèvres et quelques boucs, le tout cavalant sur un tapis de crottes d’au moins 3cm d’épaisseur à travers les différentes pièces et couloirs. Nous ne vous parlons évidemment pas de l’odeur « rustique » mais bio !

Ensuite, découverte sympathique des fresques en images dans un décor rarement rencontré:

jolie vue pendant la grimpette

comité d'accueil

notre guide

explication de la guide

et une petite histoire d'un chasseur de renard...

Petit point « Technique »

Certains me contactent souvent des précisions techniques sur le matériel utilisé à bord pour l’eau, l’électricité en particulier. Vu que j'ai le temps, j'en profite !

Cette année, en + du 250w sur les bossoirs et avec l’ajout des 2 panneaux solaires « souples » 130w chacun sur le bimini (maintenus par du velcro autocollant 3M), l’éolienne est au repos ; dès 9h le parc batteries « service » est déjà à 100%. La nuit seul le frigo tire des ampères et les températures ne sont pas encore très chaudes…

Par temps ensoleillé, les panneaux chargent jusqu’à 15 amp/h, et avec l’éolienne une journée avec 15-20 nds de vent, ça chargeait à 30 amp/h !

Du coup, nous avons branché notre ballon d’eau chaude à l’inverter et avons eu de l’eau chaude en 1 heure avec 50 amp/h débités. Sans vent, même test, c’était 80 amp/h de débités mais l’inverter et le parc batteries ont moins aimé : ça chauffait un peu dans le coffre de l’inverter ;-)

Par temps nuageux (sous la pluie comme aujourd’hui), ce sont 4 amp/h de fournit, le nécessaire pour l’électronique+poilote et frigo en navigation.

Autre chose encore concernant l’électricité, à la place de notre régulateur de panneaux mppt Tristar 45 (soit disant la Royce des régulateur mais qui ne supporte pas le milieu ambiant marin !) j’ai installé 2 Victron mppt 30 amp, l’un pour le panneau 250 W des bossoirs, l’autre pour ceux du bimini. Et là je trouve cela super : les 2 travaillent de façon optimal et j’en ai de secours au cas où.

Pour l’eau, le dessalanisateur (couplé au moteur Tribord) est super, à condition d’avoir un moteur… Et vu la « possibilité » électrique que nous avons à présent, je vais voir si avec un moteur électrique entrainant la pompe HP, je ne pourrais pas me passer du diesel parfois…. à méditer!

Toujours pour le côté électrique, voici les photos d’un 52’ qui a subit un incendie suite à un problème électrique entre le guideau et son propulseur d’étrave. S’en est suivit une explosion de la batterie (une vieille AGM) dédiée…. L’an dernier, un autre voilier resté branché sur le 220v du quai avait lui aussi subit un incendie au port de Lakki.

Bien étudier l'installation électrique car un incendie à bord est la pire chose qui puisse arriver !

ça marche !

10 jours c’est à la fois long, et pas grand chose; du coup, on pensait en profiter pour visiter les îles au départ de Léros comme Rhodes, mais les grèves des ferrys posent quelques problèmes… du coup nous nous rabattons sur la marche, et notre scooter 80cm3 avec son réservoir de seulement 4 litres, autant dire pas grand chose quand on est 2 sur la pôvre bécane (dans les montées surtout).

Nous visitons à pied encore des petits coins perdus de l’île que nous ne connaissons pas et que nous découvrons au gré de nos arrêts.

Toujours un peu de bricolage, sur un bateau, il y a toujours à faire, mais en mode "siga-siga" (tout doucement en grec) et comme nous sommes à 200m d'un des meilleurs Shipchandlers Grecs, nous en profitons...

Toujours du spectacle avec certaines mises à l'eau, prises de coffre pour des équipages pas encore rodés, ou encore idées saugrenues de Captain qui souhaite que sa voile d'avant soit hissée par le personnel du chantier, mais par 20-25 nds de vent (40-45km/h) qui vient de l'arrière : les 2 malheureux en ont bavé pendant un bon 1/4 d'heure, celui qui guidait la voile dans la gorge de l'étai manquait de se faire arracher la voile des mains, et l'autre au winch (manuel) qui ne pouvait pas faire un tour entier car l'annexe au pied de mat empêchait le tour complet de la manivelle..... Bref, ça a bien claqué et fait trembler la mature mais heureusement sans dégât !

rencontres à plumes...

... et à écailles (desséchées)

devinez ce que Marie m'a préparé....

petits et grands promènent leur bateau

Notez la position "profilée" de l'homme de proue

qui doit normalement indiquer la position de la bouée, 

par 3-4 fois, ils ont tenté de prendre la bouée, peine perdue...

ils se sont attachés finalement sur une marque de délimitation de zone de mouillage

(pas fait pour ça, mais bon....)

Dans ces cas là, Marie a le sourire "moqueur" ; elle y arrive du 1er coup à présent !

Et celui-là a carrément déplacer la bouée (délimitation de zone de mouillage justement) de 200m.