marie&stef sur Mr Happy: Derniers jours en terre

Et oui, nous quittons Le Territoire Français, Donc nous partons pour les anciennes colonies Britanniques, « very expensive » d’après les 1 ers bateaux copains qui y sont déjà, mais les langoustes pointent leur nez…

Antigua, ça fait déjà rêver, non ? Et bien à 5 nautiques du mouillage de Falmouth (10kms), de superbes voiliers en visuel, je ne savais pas où donner de la tête, et de l’appareil photo; Lorient est peut être la « Sailing Valley », Antigua (comme Ibiza en Juillet-Aout) est « The Place to be » pour le Millionnardaire voileux.

Rambler88’, Mod 70 Mazerrati et Phfedo (ancien Mof70 de Desjoyaux et Gitana), M72 Tout carbone, vieux gréements magnifiques… des noms connus mais « intouchables pour le plaisancier moyen », et qui marquent l’intérêt des initiés, quel spectacle !

Nous voilà donc bien entouré au mouillage à Falmouth bay, sauf que lors de notre enregistrement auprès des officiels de English Harbour, l’ordinateur a refusé notre entrée; par 2 fois il m’a fallu remplir le formulaire des « customs » (douanes) pour finalement m’entendre dire en English « revenez demain ! ». Heureusement car mon Pépère Happy était devenu informatiquement un canoë ! impossible de le faire apparaitre en multicoque !!

En rentrant, très bonne rencontre avec l’équipe de Baloo, un Outremer 49 très sympa, qui a vraiment l’esprit « Outremer Family » qui sillonne les BVI pendant la belle saison; Un couple de San Francisco adorable qui attendait notre retour pour l’apéro…

Re-engistrement auprès des douanes et immigration le lendemain, pour vite fuir cette baie de Falmouth où l’eau est pas très clair et pas grand chose à faire.

Direction Green Island en louvoyage au milieu toujours des bêtes de courses, là je n’ai pas mis le pilote automatique; d’une part le vent changeait de + de 20° régulièrement, et d’autre part on s’est pris au jeu (impossible ?) bien battu avec Mr Happy.
Contre les bêtes en carbone, ok peine perdue, mais contre d’autres nous n’étions pas ridicules avec notre chargement « croisière au long cour » …. surtout pour un cata au près serré !

Green Island sur la côte au vent : un petit paradis de lagon protégé par la barrière de corail, une passe et vous êtes à l’abri de la houle d’Atlantique et vagues du large, et l’eau y est magnifiquement bleue. Les premiers peuvent prendre un corps mort, les derniers plantent la pioche là où il n’y a pas de patates de corail.

Une plongée en apnée et une petite langouste ! un îlot sert de nichoir aux pélicans du coin, je vous le dis, il en faut pour être heureux !

D’ailleurs, Baloo, le beau cata Outremer 49’ de nos amis américains de la veille est là lui aussi et à pêcher un thon; donc ce soir ce sera thon et langouste au BBQ sur la plage. Les horaires nous surprennent un peu (apéro à 17h30) mais nous nous y sommes bien fait ! Une Très Bonne Soirée…

Barbuda : encore une navigation plaisante avec Gv et solent, 10-12 kts de vent, une petite dorade coryphène qui s’accroche à notre ligne, et à l’arrivée sur Spanish point, encore un mouillage de rêve dans une eau cristalline, tellement claire que nous voyons les raies posées sur le fond de sable.

une première plongée en apnée me fait découvrir un bel aquarium avec de magnifiques et grosses langoustes ! Mais nous sommes dans une réserve naturelle donc pas touche ! je m’amuse à filmer les raies autour de la carcasse de la dorade, un vrai plaisir !

Puis une journée « off » avec des grains qui rincent le cata… l’île est toute plate avec quelques ruines, cabanes et un ou 2 hôtels de luxe, that’s all !

Ensuite nous changeons de mouillage pour nous rapprocher des services des douanes et de l’Immigration qui sont à 5kms dans l’intérieur. Un taxi local nous demande 80$ US pour l’aller-retour, uniquement pour les 5Kms qui nous distancent des bureaux officiels… On préfère marcher que de concourir à l’inflations des tarifs « touristiques ».

Au bout de 500 m, une voiture s’arrête, c’est l’officier des douanes qui nous propose de monter avec lui dans sa voiture (gros 4x4). Merci Mr Officer !

Direction son bureau, ni une ni 2, les papiers sont faits, reste à trouver le bureau de l’immigration pour être totalement en règle. Celui-ci est fermé, nous téléphonons au N° inscrits sur la porte, et 1/2 après nous pouvions rentrés à bord, parce que côté centre ville, il n’y a rien à voir dans cette bourgade.

Le retour, nous le commençons à pieds ….pour le finir en stop à l’arrière d’un pick up, avec un pourboire pour une bonne bière en fin de journée pour notre taxi « improvisé », comme quoi, pour le Taxi officiel, à trop vouloir gagner on perd !

Demain direction St Barth ….