Après Egine, direction le nord en direction des Sporades.
La majorité de flottille de loc d’Athènes filant vers le sud, et en tout début de saison avec normalement un Meltem « maniable », nous profitons d’un flux de sud pour aller dans le nord…
En chemin, rencontre avec une grosse Tortue à la surface, puis nous passons aux abords du temple de Sounion, mais devant le nombre de cars et de bateaux, nous filons tout droit.
Au bout de 7 h de nav, nous arrivons à Port Rafti décrit comme « immonde » par un guide; ni + ni - affreux , mais urbanisé oui : Athènes n’est pas loin, son aéroport aussi, donc en pleine saison et le week end forcément, ça doit grouiller de monde.
En arrivant dans la baie, un zodiac nous fait des signes, 2 hommes s’efforcent d’agiter leur rames en l'air : en panne de moteur, ils dérivaient vers le large avec le vent. Nous commençons à prévoir une amarre pour le remorquer mais un autre zodiac arrive pleine balle pour les dépanner.
Nous mouillons dans une baie à l’écart des autres bateaux qui s’entassent devant le port, juste devant une taverne bonne mais assez cher (banlieue d’Athènes oblige) et un personnel pas gracieux (une première !).
Nous allons ensuite nous promener vers le port avec une ribambelles de restaus (dont un avec un repas de mariage et au moins 80 personnes) mais surtout un comptoir Hagendaaz….
Le lendemain, après un petit ravitaillement de dernière minute chez des commerçants comme toujours très accueillants, route vers Eubée, avec un bon portant, sous gennak (7 nds pour 9 nds de vent) tranquilles… mais c’était sans compter les orages !
De grosses masses sombres sont arrivées à l’approche de l’île et avec elles, une bonne pluie, ce qui a permis de rincer Mr Happy.
En vue du mouillage prévu, les éclaircies sont revenues, Yessss !
Nous découvrons un chapelet d’îles mais surtout une superbe maison avec d’autres dans sa propriété et aussi une petite chapelle… Magnifique endroit.
Des pêcheurs sont au mouillages en attendant de remonter leurs filets.
Des français et des suisses nous rejoignent dans la soirée.
Au petit matin, 2 voiliers de loc avec une population de l’est arrivent et réveillent tout le mouillage; pas moyen de faire une grasse matinée !
Nous en profitons pour aller marcher et découvrir les alentours; des chiens attachés gardent la propriété à plusieurs endroits, ils aboient mais ont peur.
L’après-midi, lecture, farniente et chasse sous-marine où j’ai loupé un beau sar.
Le lendemain, devant un ciel bien nuageux, décision prise de rester encore une journée vu que nous ne sommes pas pressés ; pluie et coups de vent se succèderont….
Seul soucis, et de taille, la pluie est chargée de poussière rouge : du coup, Mr Happy est rouge écarlate, comme moi ! Nous qui étions content d’avoir retrouvé un bateau propre…. ben non, tout est à refaire !
Le 3ème jour, le temps ne s’améliore pas mais la pluie s’est arrêtée : nous décidons de laver à grande eau le cata. 2 heures de balai brosse, de seaux d’eau de mer pour enlever le plus gros de cette poussière. Nos voisins font de même mais chacun sa technique : sur un Yacht c’est avec le jet d’eau (douce ?) sous pression, sur un mono coque petit coup de balayette puis rinçage à l’eau de mer…..
D’autres bateaux sont aussi venus pour ancrer, mais pas mal ont dérapé dans les rafales, sans doute n’avaient ils pas mis assez de chaine pour amortir les accoups du vent. Bref, pas mal sont repartis ailleurs sans même retenter d’ancrer à nouveau.
En matière de mouillage, nous voyons un peu de tout; les minimalistes dont beaucoup repartent illico (pause déjeuners, arrêt apéro/baignade/pipi, arrêt photos) mais qui restent sur l'embarcation, les « prudents »(comme nous!) à la recherche du mouillage « parfait » en dévidant un max de chaine à la limite de l’obsession du risque de dérapage, et enfin les « je-m’en-foutistes » qui n’attendent pas 5 minutes et prennent l’annexe pour descendre à terre pensant que, une fois les « 3 longueurs de chaine dans l’eau », l’affaire est réglée…. et que l’on voit revenir au grand galop soit au mieux avec le bateau un peu + au large, soit le proprio du bateau voisin nouvellement gratifié d’une 2éme coque…. bref, ce n’est pas toujours la réussite du premier coup
Par 5 noeuds de vent aucun soucis, mais par 20-25 noeuds……….
Autre point important, la nature du fonds; avec du sable, c’est le bonheur, avec des algues c’est l’horreur, avec des roches, ton ancre est perdue !
Comment repérer au mouillage les bateaux qui ne vont pas rester la nuit sur leur ancre ? et oui, vous arrivez dans une baie avec déjà pas mal de monde et vous savez qu’en général le vent de la journée ne sera pas celui du soir (brises diurne et nocturne différentes), prenez en compte les bateaux qui conservent leurs pare-battages, ces derniers retourneront au port dès la fin d’après-midi (et ils sont nombreux à côtoyer les ports), vous pouvez vous mettre proche de leur zone d’évitement, ils ne vous poseront aucun soucis la nuit prochaine vu qu’ils seront au port. Et avec un peu de chance, vous serrez tranquilles avec personne autour de vous.
désolé de commencer par celle - ci mais vraiment trop top, non ?
le barracudabar.... chaude ambiance le soir...
le temple de Sounion
les orages arrivent
à vendre ....
un phare et la maison du gardien
des pêcheurs qui sont venus pendant les 4 jours où nous étions sur l'île
Dirty boat !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire