Oui, enfin nous sommes au Cap Vert, mélange d’ambiances avec l’Afrique pas loin et un avant goût des Caraïbes .
Une population très jeune, très souvent souriante même si parfois un peu insistante pour grapiller quelques escudos, on fait des affaires toujours avec le sourire, et on se fait plumer aussi avec le sourire, c’est le jeu ! Remarquez on a l’impression d’être riche en retirant des billets de 2000 escudos (20€) au distributeur !
Tout se fait dans la nonchalance, (un rendez-vous peut ne jamais avoir lieu), pour un européen, il faut apprendre à attendre, comme par exemple un rendez-vous à 10h où la personne est arrivée avec 1h15 de retard, un autre où personne n’est venu…
On passe facilement 1h pour comprendre et acheter la bonne carte sim d’internet puis 2h pour la débloquer…
Par contre , l’ambiance est bon enfant , et les quelques soirées au village de Porto la Palmeira ont été vraiment à marquer d’une pierre blanche; musique, BBQ de brochettes de porc, cuisses de poulet roties, sandwich très bons mais difficile de savoir ce qu’il y avait dedans, repas dans l’arrière-cour d’une épicerie,et Cartado (alcool local « fait maison » bien apprécié par notre groupe d’une 10zaine de Frenchies à 6€ la bouteille au bar).
Côté sécurité, rien à dire, si ce n’est qu’à présent les annexes sont cadenassées la nuit tombée au quai (il fait nuit vers 18h), et remontées aux bossoirs la nuit, le + souvent à cause des « bruits de pontons « de quelques « emprunts » d’annexes par des jeunes il y a 2 ou 3 ans, on ne sait plus…
La population n’est pas riche et c’est vrai que l’on doit paraitre pour des Milliardaires avec nos bateaux, donc c’est la débrouille. On voit tout de même quelques Iphone7 et grosses bagnoles mais c’est pas fréquent.
Tout les matins le spectacle des retours des pêcheurs de thons fait son plein sur la cale du port où ils sont dépecés et préparés, et nous faisons, nous, les quelques épiceries pour dénicher quelques fruits, légumes entre autres ...
Après les Canaries trop « touristiques », ces îles du Cap Vert sont enfin (!) un réel dépaysement.
Enfin, tout dépend où vous vous situez car au sud de l’île, le « village » de Santa Maria est devenu un gigantesque complexe hôtelier; nous y étions venus dans les années 2000 et j’avoue que je n’ai rien reconnu du village d’antan.
Après une nuit au mouillage bien rouleur de Santa Maria, nous voilà en direction de l’île de Boa Vista pour ancrer si possible à Porto de Sal Rei.
4h nous suffisent pour atteindre Boa Vista et admirer de grandes dunes de sable blanc et des eaux turquoises; je pense qu’on sera bien mieux là qu’à Santa Maria !!
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