D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

mercredi 1 octobre 2014

Pythagorion (Samos) - Nisos Fournoi


Ce matin nous bougeons; j’installe le gennak profitant du calme du plan d’eau et à 9h00, nous levons l’ancre en demandant à un pavillon américain de protéger sa coque de pare-battage car il a mouillé pas loin de notre ancre, et avec notre largeur et les rafales, je préfère assurer au cas où… Mais le Captain US n’a pas trop l’air de vouloir comprendre, il faut lui expliquer à 2 fois le problème.
L’ancre était bien crochée au fond, elle ne voulait pas sortir de sa vase ou de son sable, un signe ?
Sortis de la baie, 1 ris GV + Foc, 15-20 noeuds de vent portant, nickel !
quelques caps nous font des « trous d’air » et d’autres des courants d’air à + de 30 noeuds…. Le 2ème ris est pris, foc 1/3 enroulé, tout se passe bien, on file.
En approchant d’un goulet (50m de large) et avec 30nds dans le dos, nous affalons la GV (pas trop envie d’empanner avec 30nds); rien qu’avec le foc nous sommes à + de 8nds.
Nous appercevons alors nos amis de Sylène dans un tout petit port, et commencons notre approche mais le gennak (encore lui !) en a décider autrement :
une petite puis moyenne et enfin très très grosse poche s’est formée dans nos 30nds (voir +) de vent, et une fois arrivés pour mouiller, le petit port etait encombré de corps-morts dans sa partie « ancrage possible»; en fait Sylène n’était pas mouiller mais à un tout petit quai.
Le gennaker battait tellement que tout le gréement vibrait et se secouait; Y a pas, faut affaler tout de suite avant d’avoir un soucis de mât. Le problème est que dans ce petit espace restreint entouré de cailloux et de corps-morts, pas facile de manoeuvrer avec ces 30 nds de vent; les moteurs ont ronflé (pour une fois), et nous avons pu nous mettre contre le vent histoire d’affaler ce maudit gennak.
Non sans mal et casse : il nous a fallut l’affaler sur notre bâbord, là où est installer l’éolienne… vous devinez la suite ? pas trop d’effort à faire...
Dans une rafale, le gennak est allé faire une bizz à Melle Eolienne, celle-ci l’a giflée lui déchirant son beau costume, ce dernier répliqua et elle perdu sa pale !
Une fois la pale perdue (mais le gennak à bord !), l’éolienne s’est mise à vibrer (déséquilibrée et avec toujours les 30nds de vent), tellement vibrer que son trépied qui sert de support (du costaud pourtant) s’est désarticulé, une vis s’étant fait la belle ! Sur 2 pattes au lieu de 3, l’éolienne continuait à vibrer et danser de + en +; j’ai pensé que le panneau solaire (solidaire du trépied) allait finir dans l’eau.
Pendant ce temps, cap au sud, dans le sens du vent, vers une + grande baie.
Mouillage en cata(strophe) dès qu’on a pu, immobilisation de l’éolienne, petit bain forcé quand le tabouret (sur lequel je suis monté pour scotcher les pales) a décidé d’accompagner une rafale de vent.
Après avoir reformé le trépied (nons sans mal), nous mangeons, ouf !
Notre mouillage d’urgence n’est pas top et on décide d’aller + au sud de l’île pour un mouillage moins rafaleux; mais en chemin, c’est ma casquette qui décide de jouer les filles de l’air : FAUDRAIT TOUT DE MEME PAS POUSSER !
Bref, nous finissons par ancrer dans une baie tranquille, avec quelques moutons et chèvres, et décidons que cela suffit pour une seule journée !
à moi de méditer sur ma bêtise d'avoir laissé ce gennaker en place...

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