D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

dimanche 14 août 2016

Pit Stop à Cartagena pour casse mécanique

Allez savoir pourquoi cette bôme a lâchée !?!…. 
retenue de bôme pas assez en arrière? faiblesse déjà présente ?
Toujours est-il que j’ai eu une grande (et mauvaise) surprise hier soir en découvrant la pliure puis le début de déchirure de l'aluminium sur un côté des ses profils; la mer a été forte avec des coups de vent, la voile battait fort par moments… bref, il y a un problème et il nous faut réagir.
Nous étions partit des Baléares au petit matin pour 3 jours de navigation, pour Gibraltar et en train de nous préparer pour notre première nuit de quarts, et nous avons décidé de nous dérouter vers Cartagena, histoire de faire un point et tenter une réparation.
Arrivés à 6h du matin devant le port, on s’autorise une petite pause de 3h pour dormir en mouillage « aveugle »  dans la nuit encore noire mais pleine d’étoiles filantes, avant de se mettre au ponton de la marina; nous sommes un samedi au mois d’aout, avant-veille du 15 aout, et tous les pros français et espagnols sont fermés jusqu’à mardi minimum, et la plupart jusqu’au 23 aout.
Ensuite on réfléchit et on se dit qu’importer une bôme de 6,50m au Maroc ou aux Canaries va être une  « sacrée affaire » !
Nous sous-pèsons les euros de frais, pesons le « pour » et les «contre » puis la décision est prise de stopper pour l’instant notre trajet, d’en profiter pour rentrer en France et de préparer notre retour sur le cata pour réparer notre transat avec une nouvelle bôme livrée (j’espère)….
Faut dire que la demoiselle Olga (une espagnole à 100% !) super sympa de la marina s’efforce de nous avoir un bon prix, de parler en français et de nous renseigner à toutes nos questions de logistique, et il y en a ! Même le marinero de service nous propose ses outils pour réparer s’il on le souhaite. Mais tout est fermé et impossible de réparer correctement avant mardi matin, et sans certitude. Un petit coup à la météo pour voir qu'ensuite c'est vents contraires jusqu'à Gibraltar et Rabat.... Alors pourquoi tenter le Diablo !?!
Ensuite faut gérer le retour, billets de cars (x 2 cars) pour rejoindre l’aéroport d’Alicante,puis billets d’avions (avec escale à Barcelone) pour atterrir à Nantes, et enfin 1 Blablacar à 23h pour Lorient; et bien c’est (presque) fait ! il nous manque que la réponse de notre blablacareuse….
Bonjour le soleil, nous quittons les Balérares


pour finir devant le port de Cartagena

Samedi après-midi, personne !

une poubelle (et non une pissotière)

de l'art moderne





de beaux bâtiments 

et mr Happy au repos pour un mois,
le long du quai d'honneur.




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