D'abord rêvé puis envisagé, c'est grâce à l'appui de Marie que cette balade en catamaran a pu commencer.

Espagne, Portugal, Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Italie , Grèce, ... Caraïbes pour l'instant, nos mouillages et rencontres à bord de Mr Happy (un Outremer 50 light) sont un vrai plaisir, Bien sur, quelques coups durs parfois, mais vraiment en minorité, je conseille à chacun de tenter l'aventure...

"Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »

Paolo Coelho

lundi 9 avril 2018

Histoire de joints….

Je vous vois venir; « joints », Sea Sex & Sun, cool la vie, Martinique, Jamaïque pas loin, Bob Marley en fond sonore…. mais non, je serai un peu plus terre à terre.
Dans n’importe quelle histoire de bricolage comportant le terme « joint », comme acteur principal ou simple figurant, derrière il y a souvent « fuite » « emmerdes » « crise de nerf » voir « appel à un prokivatetaxeràmort»…. 
Nous concernant il y a eu d’abord le changement des tuyaux de gaz avec une date limite pas top : 2007 ! Faut dire que le tuyau principal va jusqu’à 2022, mais les 2 autres étaient bien cachés sous la plaque gaz indémontable (car collée au Sika). Donc, nous voici avec 2 tuyaux tous neufs à changer, évidement les connections ne sont plus au même diamètre mais nous trouvons le Kit de raccordement correspondant . Déjà 1 grand Ouf !
Démontage des anciens puis remontage des nouveaux réalisé, il persiste une petite fuite, et qui dit fuite de gaz dit « pas bon »…. Un peu de produit vaisselle, un peu de mousse et hop les fuites sont vite repérées : il manque une épaisseur de joint dans le Kit de raccordement, donc ça va, l’affaire est vite réglée !

Autre joint à changer, celui d’un de nos vérins hydraulique de nos safrans, pourtant changer en octobre 2016; là j’attends la confirmation d’un pro, car ça dépasse de loin mes compétences, faut être parfois réaliste !

Un joint de notre guindeau fuit aussi quelques gouttes quand on déroule la chaine, mais pas de beaucoup, et comme on dit avec les vieilles Land Rover, « tant que ça fuit, c’est qu’il y en a encore…! », faut juste en rajouter de temps en temps.

Ensuite vient l’histoire de nos hublots qui fuient lorsqu’il pleut pas mal, et là c’est un autre challenge, une inconnue me concernant, voir même un film d’horreur suite à des précédents avec les cartouches de joints en tous genres : ça coule trop vite, t’en as plein les doigts, t’as plus d’essuie-tout, même quand tu t’en sers plus ça coule encore, t’essaye de récupérer pour pas gâcher mais tu en étales là où il faut pas, ou encore ça sèche dans le tube quand t’en veux, t’appuyes comme un malade et ça coule par un trou de l’autre côté…. finalement c’est toi qui est jointoyé, pas le boulot prévu et tu passes 3 heures à nettoyer et tenter de récupérer l’affaire !
Bref, de bonne heure et de bonne humeur, on est prêt pour un test grandeur nature : fait beau avec un peu de vent (15-20nds), quelques nuages,  mais je mets le paddle en travers pour protéger la zone de travail et éviter trop de courant d’air dans le carré, on démonte, calfeutre l’ouverture le temps de la préparation (on gratte et enlevons l’ancien joint), nettoyons boulons-écrous-rondelles, scotchons les pourtours du hublot pour éviter les débordements involontaires voir plus si affinité du joint avec le gelcoat (ça c’est l’expérience qui parle !!) commençons à répandre le joint en cordon comme préconisé, j’applique le hublot avec une ventouse (bien pratique !) quand un grain arrive… je cours chercher une bâche car évidement faut pas d’eau à ce moment de la pose ! Le grain s’arrête, ouf, Marie passe à l’extérieur afin de tenir les boulons pendant je visse les écrous, et un autre grain arrive….. Re-bâche, re-attente que ça se calme, et on rattaque le serrage du hublot. Sauf que quand je veux lisser le joint, qui déborde bien !, et bien pas question, ça lisse en grumeaux : je joint a déjà commencé à sécher. Plein les doigts, pas assez d’essuie tout comme d’hab, (l’histoire se répète), un peu de liquide vaisselle pour lisser un minimum, on enlève les adhésifs de protection extérieur car en général ils laissent de belles traces avec le soleil  (encore du vécu), je couperai le joint qui dépasse plus tard au cutter finalement.
Pour une première, c’est pas si mal, dommage que le joint sèche si vite (à l’avenir, faudra bosser à l’abris) ; pour info, ce n’est pas du Sika mais du Tikal, moitié moins cher et équivalent dixit un pro, nous verrons à l’usage à la première grosse pluie…
Donc un hublot de fait, il en reste 5 dont 2 grands !!

notre mouillage champêtre

... du coup, le Tiwal a du succès pour des essais



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